Réflexions autour du défrisage
- Laurence

- 8 avr. 2017
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 24 sept.
Longtemps, j’ai considéré cette méthode comme la seule et unique possibilité pour coiffer mes propres cheveux. 😪

Ce n’est que tardivement que je me suis rendue compte des risques et des inconvénients. Les premiers temps mes cheveux étaient brillants faciles à gérer mais au fil des jours, les cheveux perdent de leur superbe et devenaient ternes, rigides et secs.
L'application du produit en elle-même était un moment de plus en plus douloureux, que je redoutais tant, mais je la renouvelais religieusement chaque mois, car j’avais beaucoup de repousses.
Mon cuir chevelu quant à lui devenaient, sensible et irrité, j’avais de plus en plus de brûlures qui allaient jusqu’à former des croutes.
Et, 😬 je serrais les dents en me répétant sans cesse ce bon vieil adage ;
" il faut souffrir pour être belle ", ... alors je supportais …
Pourquoi le défrisage est-il si nocif ?
Le défrisage utilise des produits chimiques extrêmement puissants (comme l'hydroxyde de sodium ou la guanidine) pour briser de manière permanente la structure du cheveu.
Dégâts sur le cuir chevelu : Les brûlures, irritations et croûtes que vous décrivez sont la preuve de l'agressivité de ces produits. Le cuir chevelu est une peau fragile qui n'est pas faite pour supporter une telle agression chimique.
Dommages sur le cheveu : Au début, les cheveux peuvent sembler lisses et brillants. Mais avec le temps et les applications répétées, la fibre capillaire s'affaiblit. Le cheveu perd son élasticité naturelle, devient sec, terne et cassant. Les "repousses" sont en réalité vos cheveux naturels qui poussent sains, et l'envie de les défriser à nouveau montre à quel point on peut se retrouver prisonnier de cette méthode.
L'adage "il faut souffrir pour être belle" : Ce mantra résume bien le rapport de force entre la douleur et la pression d'avoir des cheveux qui correspondent à des standards de beauté, souvent occidentaux. Heureusement, ce n'est plus une fatalité.




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