Ma phase perruque : un pont inattendu vers ma vraie nature

Oui je l’ai bien eu une phase perruque et je n’en ai aucun regret. Elle m’a été très utile. 😆

Mes cheveux naturels était plutôt courts et en transition, je ne savais pas trop comment les coiffer et j’en avais même un peu honte, je l'avoue.

Difficile de se présenter à mon travail, avec une démarcation aussi nette entre mes cheveux crépus et la partie encore défrisée.

Comme d’habitude chez moi, je suis toujours à fond. Tant qu’à faire, je voulais expérimenter les cheveux longs. J’ai bien aimé ma période perruque. Sauf que ça donne vraiment chaud. 🥵

C’était sympa de changer de tête mais, au fond, ce n’était pas vraiment MOI.

La perruque : une alliée précieuse et une leçon pour l'avenir

Cette période m'a appris beaucoup. La perruque a été une véritable alliée. Elle m'a permis de :

• Gérer la transition en douceur : Elle a masqué ma démarcation et m'a offert un confort social, me permettant de me sentir plus sereine au travail et en public.

• Expérimenter sans risque : J'ai pu réaliser mon fantasme des cheveux longs sans toucher à mes propres cheveux, les laissant pousser et se renforcer tranquillement dessous.

• Protéger mes cheveux : Mes cheveux naturels ont pu respirer et se régénérer, à l'abri des manipulations quotidiennes et des agressions extérieures.

  
  

Mais cette "façade" a aussi souligné quelque chose d'important : le désir profond d'être moi-même, authentique, même dans ma chevelure. La perruque n'était pas un échec, loin de là. C'était un pont, un tremplin temporaire qui m'a menée vers une acceptation plus profonde de ma véritable identité capillaire. 

Elle a préparé le terrain pour que je sois prête à embrasser pleinement mes cheveux naturels quand le moment serait venu.